Concours

Samedi 10 décembre 6 10 /12 /Déc 01:20

Déjà un mois, demain, que leurs corps s'étaient retrouvés pour fêter leur premier anniversaire.

Accoudée au balcon, elle était songeuse, mélancolique. Elle regardait au loin, comme tous les jours, espérant apercevoir un nuage de poussière. Un brouhaha la réveilla de sa torpeur. On s'agitait tout autour. Elle leva les yeux et se demanda si elle ne rêvait pas.

Non, ce n'était pas un rêve. Le nuage s'avançait, se dissipait et laissait entrevoir le responsable de sa mélancolie. Elle le reconnu sans difficulté. Il chevauchait en tête, fier, sa lance tenue à la main droite ; son armure étincelait tant qu'elle ferma les yeux.

Son coeur se mit à battre de plus en plus fort, comme s'il allait exploser.

Mais la dame était aussi une femme faite de chair ; une chaleur inonda son bas-ventre, irradiant tout son corps. Elle s'enfuit en courant, descendant les marches comme une enfant avide de voir les cadeaux rapportés par son papa après un voyage.

Ils arrivèrent en même temps.

Alors que des mots dansaient dans sa tête "venez vite, valeureux chevalier, soulever la robe de votre catin ! Prenez votre bouclier pour vous protéger des rayonnements et de la chaleur produits par ma vulve en feu. Ce ne sont pas quelques flammes qui enrayeront votre bravoure; approchez plus près du brasier, si près qu'en vous reconnaissant, il ne sera plus hostile, mais accueillant", rien ne sortit de sa bouche. Devant lui elle redevenait pucelle, toute timide.

Fier, sur son destrier, il ôta son heaume et d'un air distant dit à sa dame : "faites-moi couler un bain, préparez unbon déjeuner et attendez-moi dans votre chambre". Elle acquiesça avec un sourire malicieux. Si la voix de son maître était distante, ses yeux par contre brillaient d'une lueur prometteuse.

Elle le devança pour lui préparer son bain et lui ôter son armure. Mais lorsqu'ils furent seuls, elle ne put résister à la tentation de frotter son corps contre le métal froid. Elle lui demanda la permission. Il lui sourit en guise d'acceptation.

Elle releva jupe et jupons et se frotta impudiquement contre l'armure de son amant. Que c'était bon ! la fraîcheur du métal apaisa le feu qui coulait en elle.

Elle lui donna le bain. Chaque fois que sa main s'égarait vers l'objet de son désir, il la repoussait gentiment. Aucun son ne s'échappait de leurs bouches. Seuls leurs corps et esprits se parlaient.

Elle le laissa déjeuner seul puis se reposer quelques instants. Il allait la rejoindre bientôt dans la chambre.

Elle se mit à nouveau sur le balcon et entendit des rires venir du jardin. Une envie folle de courir, les pieds nus dans l'herbe lui fit oublier que son seigneur allait venir.

Quand il entra dans la chambre vide il eut un sursaut de mécontentement. A quoi jouait-elle ? Ne savait-elle pas que le désir le submergeait lui aussi ? Il s'approcha de la fenêtre et la voyant gambader comme une adolescente, il n'osa l'appeler. Il descendit. Lorsqu'elle le vit, elle s'approcha, tremblante de désir et de peur d'être réprimandée.

Il lui murmura des mots troublants, si doux, mélodieux, que le brasier à peine endormi se réveilla brutalement. Elle sentit qu'elle ne pouvait retenir la lave gluante, abondante, qui s'écoulait lentement le long de ses cuisses.

Il comprit sa gêne et s'en amusa. "Relevez votre jupe, ma chienne, je veux vérifier une chose". Elle lui obéit. Il aperçu le filet qui coulait et se mit à rire. "Allez vous laver et attendez-moi cuisses écartées sur votre couche".

Ah non, elle n'allait pas lui obéir cette fois. Il s'était moqué d'elle. Elle le toisa sans bouger. Les yeux du chevalier se durcirent.

"Vous ne voulez pas être prise comme une reine, je vais vous prendre comme une catin". Il sortit un couteau de la poche de son pantalon et déchira les lacets qui tenaient le corsage de sa maîtresse. Deux obus en sortirent, les tétons durcis prêts à l'attaque. La vue de ces mamelles fut pour lui un déclic. Il sentit sa verge se durcir et réclamer son dû.

Il ordonna à sa maîtresse de se mettre à quatre pattes. Il la troussa violemment. Chaque main vint malaxer les deux hémisphères qui s'ouvrirent pour dévoiler la rosette. Il ne put se contenir davantage.

Son dard s'enfonça d'un coup sec dans le cul affamé. Elle émit un cri aussitôt suivi par un râle de plaisir.

Il la chevaucha peu de temps ; ils jouirent simultanément. Quelques minutes après, il se releva, aida sa maîtresse à faire de même et se dirigèrent vers l'intérieur.

Au passage, il prit une petite branche tombée sur le sol.

"L'apéritif a été consommé très vite. Passons au plat principal. J'espère que vous êtes en forme, car la nuit sera blanche".

Le coeur battant, elle suivit son maître...

Par Doggy - Publié dans : Récits
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